J+207 : Saint Petersbourg 2, suite et fin
La suite de la seconde expédition en terre ex-soviétique :
Or donc, nous passâmes une chouette soirée, autour d'une table à boire de l'alcool local (c'est *vraiment* pas cher, la voka en Russie).
Saouls comme des polonais (en Russie, eh oui), moi un peu moins que mes camarades de voyage, nous décidâmes d'aller faire un tour en ville, d'aller marcher un peu dehors.
A partir de ce point, la soirée est devenue... Intéressante. D'abord, on a expérimenté le racket à la russe. Alex se soulageant dans un lieu discret mais non prévu à cet effet, un gorille en costard se pointe... Alex s'écrase, le type vérifie l passeport, trouve pas grand chose à redire, et commence à demander 10 dollars... Bon, on a pas de dollars, gros...
Détails amusants, le type en question était au moins aussi pété que nous et nous a parlé de caméras en nous montrant des câbles penouillant d'un mur. J'avoue, j'ai pas réfléchi, il me gavait un peu, j'lui ai lâché 110 roubles (soit 3.60€) et il s'est barré. C'est évidemment APRES lui avoir laché l'oseille que j'ai pris conscience de tous ces points de détails foireux... Ach, au moins ça fait un peu d'animation. A la limite, rien que comme attraction touristique, ça valait ses 110 roubles :)
Un peu péteux, on atteint le coin de la rue... Alex fait ami-ami avec une bande de russes pendant que Nathalie commence à sentir un retour de flammes de la vodka. Alex me confia donc son passeport et ses thunes et partit faire la bringue pendant que je ramenais Nathalie à l'auberge.
Quinze secondes après que Nathalie se soit mise au lit (elle était dans un sale état...), un de nos colocataires de l'auberg se pointa. Craig, sud-africain. Nous devisâmes de façon sympathique pendant 2 ou 3 heures, le nombre choisi dépendant de la prise en compte ou non du passage à l'heure d'été.
A 6h du mat', je fus réveillé par un Alex bien raide qui avait quand même retrouvé son chemin... Là, on va ellipser, hein.
Midi, on retrouve Luba et Arina (les copines de Nila qui nous ont guidés aujourd'hui) au macdo d'en face, et on décide d'aller au musée d'ethnologie et d'anthropologie, le "Kunstkamera". Après le K-Way inuit en intestin de baleine, la gourde n estomac de phoque, et autres joyeusetés, nou passâmes à la salle glauque mais bougrement intéressante du musée : une collection de spécimens de tératologie en bocaux. Bébés mort-nés mis n boites au 18e siècle, présentant diverses malformations peu ragoutantes, de l'hydrocéphalie à l'acéphalie (absence d'encéphale... tête plate... apa cervelle dedans), en passant par bébé à deux têtes et trois bras, sans oublier divers exemplaires de veaux à deux têtes, et de divers préparations de divers organes... Y'avait de quoi étudier, en effet.
Après cette expérience plutôt insolite, nous allâmes sur les remparts de la forteresse Saints-Pierre-et-Paul, profiter de la vue de la rive Sud de la Neva sous un soleil brilalnt. De là, nous passâmes près de la mosquée qui se voit de loin avec son gros dôme bleu, et qui d'un peu plus près révèle des motifs complexes et superbes.
Après une pause snack, nous nous promenâmes autour de Plosschad Vostaniya, trouvâmes un bus et repartîmes nous promener... avant de se poser dans un café (il faisait froid).
A l'heure dite, nous prîmes le bus vers la Finlande.
L'Epilogue de cette histoire fut un contrôle de douane plutôt tendu, avec une douanière qui embarqua nos passeports pour je ne sais quelle vérifications, juste histoire de nous laisser le temps de mariner...
Après un passage au duty free, on atteint la fornière finlandaise. Et là, c'est le drame : les finns décident de vérifier le bus. On se fait refiler les cartouches surnuméraires d'une vieille russe, on réalise que ça nous en fait une de trop, on l'abandonne dans le bus... C'est marrant comme on pense complètement de travers dans ces moments là. M'enfin, plus de peur que de quoi que ce soit, la dmae était contente de n'avoir perdu qu'une cartouche, et tout notre stock est passé... même s'il a fallu expliquer gentiment à un douanier un peu à la masse que 2,75L d'alcool divisé par 3, ça restait dans la limite de moins d'un litre par personne...
Et donc, après être arrivés à 4h sur la place de la gare, je suis rentré chez moi avec Alex. A pinces.
J'ai eu un petit pincement en réalisant que je remettrais pas les pieds à Saint Petersbourg avant un bon moment... Punaise, je rentre dans 45 jours !!! Un mois et demi ôO...
From Finland with a slight disarray...
Or donc, nous passâmes une chouette soirée, autour d'une table à boire de l'alcool local (c'est *vraiment* pas cher, la voka en Russie).
Saouls comme des polonais (en Russie, eh oui), moi un peu moins que mes camarades de voyage, nous décidâmes d'aller faire un tour en ville, d'aller marcher un peu dehors.
A partir de ce point, la soirée est devenue... Intéressante. D'abord, on a expérimenté le racket à la russe. Alex se soulageant dans un lieu discret mais non prévu à cet effet, un gorille en costard se pointe... Alex s'écrase, le type vérifie l passeport, trouve pas grand chose à redire, et commence à demander 10 dollars... Bon, on a pas de dollars, gros...
Détails amusants, le type en question était au moins aussi pété que nous et nous a parlé de caméras en nous montrant des câbles penouillant d'un mur. J'avoue, j'ai pas réfléchi, il me gavait un peu, j'lui ai lâché 110 roubles (soit 3.60€) et il s'est barré. C'est évidemment APRES lui avoir laché l'oseille que j'ai pris conscience de tous ces points de détails foireux... Ach, au moins ça fait un peu d'animation. A la limite, rien que comme attraction touristique, ça valait ses 110 roubles :)
Un peu péteux, on atteint le coin de la rue... Alex fait ami-ami avec une bande de russes pendant que Nathalie commence à sentir un retour de flammes de la vodka. Alex me confia donc son passeport et ses thunes et partit faire la bringue pendant que je ramenais Nathalie à l'auberge.
Quinze secondes après que Nathalie se soit mise au lit (elle était dans un sale état...), un de nos colocataires de l'auberg se pointa. Craig, sud-africain. Nous devisâmes de façon sympathique pendant 2 ou 3 heures, le nombre choisi dépendant de la prise en compte ou non du passage à l'heure d'été.
A 6h du mat', je fus réveillé par un Alex bien raide qui avait quand même retrouvé son chemin... Là, on va ellipser, hein.
Midi, on retrouve Luba et Arina (les copines de Nila qui nous ont guidés aujourd'hui) au macdo d'en face, et on décide d'aller au musée d'ethnologie et d'anthropologie, le "Kunstkamera". Après le K-Way inuit en intestin de baleine, la gourde n estomac de phoque, et autres joyeusetés, nou passâmes à la salle glauque mais bougrement intéressante du musée : une collection de spécimens de tératologie en bocaux. Bébés mort-nés mis n boites au 18e siècle, présentant diverses malformations peu ragoutantes, de l'hydrocéphalie à l'acéphalie (absence d'encéphale... tête plate... apa cervelle dedans), en passant par bébé à deux têtes et trois bras, sans oublier divers exemplaires de veaux à deux têtes, et de divers préparations de divers organes... Y'avait de quoi étudier, en effet.
Après cette expérience plutôt insolite, nous allâmes sur les remparts de la forteresse Saints-Pierre-et-Paul, profiter de la vue de la rive Sud de la Neva sous un soleil brilalnt. De là, nous passâmes près de la mosquée qui se voit de loin avec son gros dôme bleu, et qui d'un peu plus près révèle des motifs complexes et superbes.
Après une pause snack, nous nous promenâmes autour de Plosschad Vostaniya, trouvâmes un bus et repartîmes nous promener... avant de se poser dans un café (il faisait froid).
A l'heure dite, nous prîmes le bus vers la Finlande.
L'Epilogue de cette histoire fut un contrôle de douane plutôt tendu, avec une douanière qui embarqua nos passeports pour je ne sais quelle vérifications, juste histoire de nous laisser le temps de mariner...
Après un passage au duty free, on atteint la fornière finlandaise. Et là, c'est le drame : les finns décident de vérifier le bus. On se fait refiler les cartouches surnuméraires d'une vieille russe, on réalise que ça nous en fait une de trop, on l'abandonne dans le bus... C'est marrant comme on pense complètement de travers dans ces moments là. M'enfin, plus de peur que de quoi que ce soit, la dmae était contente de n'avoir perdu qu'une cartouche, et tout notre stock est passé... même s'il a fallu expliquer gentiment à un douanier un peu à la masse que 2,75L d'alcool divisé par 3, ça restait dans la limite de moins d'un litre par personne...
Et donc, après être arrivés à 4h sur la place de la gare, je suis rentré chez moi avec Alex. A pinces.
J'ai eu un petit pincement en réalisant que je remettrais pas les pieds à Saint Petersbourg avant un bon moment... Punaise, je rentre dans 45 jours !!! Un mois et demi ôO...
From Finland with a slight disarray...